Le secret du bonheur

Vous souhaitez connaître le secret de notre joie de vivre et de notre bonne humeur permanente ? Vous pensez que c’est un hasard, si nous, PCU, sommes toujours optimistes et débordants d’énergie ? Revenez sur vos préjugés et voyez l’influence de la phénylalanine sur des patients non PCU dépressifs ou sur des PCU qui suivent un régime équilibré !

Chers internautes, j’ai récemment découvert que la phénylalanine servait d’antidépresseurs.

En effet, après quelques recherches sur le sujet, j’ai pu constater que :

–       Dans une étude de 1975, publiée dans la revue Arzneimittel-Forschung, l’utilité de la phénylalanine a été étudiée dans un petit groupe de patients qui n’avaient pas répondu aux antidépresseurs populaires.

Dans cette étude, 23 patients souffrant de dépression et ont reçu 50 ou 100 mg de phénylalanine par jour pendant 15 jours. Le résultat de l’étude a montré que la phénylalanine en complément alimentaire améliore l’humeur pour 13 des 23 patients, soit plus de la moitié.

–       Dans une autre étude publiée dans le Journal of Neural Transmission en 1977, 20 patients déprimés ont reçu 75 à 200 mg / jour de phénylalanine pendant 20 jours.

A la fin de l’étude, 8 patients avaient complétement récupérés tandis que 4 patients ont présenté des améliorations significatives de l’humeur. 4 autres patients ont observé des améliorations légères à modérées et les 4 autres patients n’ont pas été réactifs.

Le mot est lâché, vous ne pouvez plus en douter,  cette étude  nous permet de démontrer que la phénylalanine possède des propriétés antidépressives considérables et qu’elle est efficace pour la majorité des patients souffrant de dépression.

Explication du phénomène

La phénylalanine est un acide-aminé composé de deux groupements complexes, La D-phénylalanine et la L-phénylalanine. La D-phénylalanine est convertie en L-phénylalanine dans le corps puis va dans le cerveau et est converti en L-tyrosine, puis à la L-dopa (dopamine), ce qui  devient un neurotransmetteur. Le neurotransmetteur peut avoir, dans certains cas, une fonction d’antidépresseur. En tant que proche de PCU, ou PCU vous-mêmes, vous connaissez aussi les risques que provoque une concentration trop importante de la phénylalanine dans le sang. Un régime strict est donc important à faire pour préserver l’individu atteint d’une PCU de stocker des toxines, qui ralentiraient les fonctions cérébrales et le développement cellulaire de celui-ci.

Ceci étant, quand le taux de phénylalanine est augmenté de façon contrôlée chez l’individu non PCU, cela provoque, on l’a vu, une action antidépressive favorisée par la production en plus grande quantité de neurotransmetteurs.

 Les PCU ont toujours un taux de phénylalanine trop important par rapport à la norme, cependant ils en ont également les effets positifs. Il n’est pas évident que l’action de la phénylalanine ait un effet aussi puissant sur eux que sur les individus qui reçoivent des cures de phénylalanine de façon exceptionnelle et dont leur organisme a tôt fait de se débarrasser, mais cela provoque sans doute un équilibre mental favorable à l’optimisme et la joie de vivre des PCU, ceci bien sûr si les paramètres d’un régime trop riche en phénylalanine ne vient pas brouiller ces effets secondaires positifs.

On peut en déduire que les PCU, ayant un excès de phénylalanine (mesuré, et qui suivent un régime), sont des gens très heureux et à l’abri de la dépression.

Donc, chers parents, rassurez-vous, votre enfant est plus disposé au bonheur que la moyenne des humains tant qu’il ne dépasse pas les limites de son régime hypoprotéiné.

Sources

http://www.umm.edu/altmed/articles/phenylalanine-000318.htm

http://www.nature.com/jid/journal/v74/n2/abs/5616075a.html

http://psycnet.apa.org/psycinfo/1991-25376-001

Marie KURON