Malgré les contraintes que représentent les repas PCU, les voyages sont indispensables pour Stéphane, Tea & Leo (nos 2 enfants PCU classique) et moi-même.

Depuis 2 ans, nous avons décidé (surtout moi) de changer nos “maisons” de vacances et de passer des “appart-hôtels” aux “hôtels”.

J’avoue que j’étais fatiguée (psychologiquement) de cuisiner pâtes, riz et légumes, même pendant les vacances…

A l’époque notre fille Tea avait déjà 12 ans et Leo, 7 ans.

Nous sommes allés à Corfou dans un hôtel “tout-inclus” pour être certains qu’il y ait un restaurant sur place.

J’ai gentiment parlé au responsable cuisine qui a bien voulu cuire les pâtes et le riz des enfants à la demande 😊

C’était une formule “buffet” où il y avait toujours des légumes, frites et fruits.

Comme nous voulions nous promener la journée, je demandais, durant le petit déjeuner, que le chef prépare les pâtes/riz de manière à “simplement” les réchauffer au micro-ondes dans le restaurant où nous mangerions le midi.

Ce premier séjour en hôtel s’est très bien passé!!!

Nous avons donc voulu renouveler l’expérience cette année dans des hôtels qui n’avaient pas forcément de restaurants…

Tout d’abord au mois de mai à Cagliari, en Italie (où les restaurateurs connaissent parfaitement la maladie coeliaque, pas encore la PCU).

Un restaurant a refusé prétextant qu’il n’avait “pas le temps” de cuire des pâtes spéciales.

Un autre nous a dit qu’il leur était interdit de cuisiner des aliments autres que les leurs sous peine d’amendes…

Les autres restaurants ont été beaucoup plus compréhensifs et ont accepté de cuire nos pâtes (que nous demandons toujours accompagnées d’une sauce tomate).

Certains facturent le prix de leurs pâtes napolitaines, d’autres pas😊

Ce que nous avons retenu de notre séjour en Italie, c’est qu’il faut absolument leur préciser:

1/ Que ce n’est pas une allergie.

2/ Que “nos pâtes spéciales” peuvent être cuites dans la MÊME EAU que les leurs, car ils pensent immédiatement à la maladie cœliaque (où les pâtes doivent être cuites à part, dans un autre récipient avec une autre eau de cuisson).

Nous revenons tout juste d’Athènes et des îles grecques, séjour en août, plus de touristes, plus d’attente dans les restaurants, donc moins de patience et d’écoute de la part des serveurs…

A Mykonos, les restaurateurs nous ont demandé de venir “tôt” (avant 13.00) car après, trop de monde et pas gérable pour eux.

A Paros, ils ont été adorables et ont cuit nos pâtes sans problème.

A Santorin, c’était bcp plus compliqué…  il y a même un responsable qui, en tenant le paquet de spaghettis Loprofin et en nous regardant de haut, a dit (devant les enfants):

“Nous ne faisons pas ÇA ici, pas dans notre genre de restaurant”.

Du coup, à chaque fois que nous passions devant, Leo disait: “ça c’est le restaurant des méchants!”

Heureusement, nous avons trouvé “Daphné, Family Tavern” où Sigita a volontiers accepté de les faire cuire👍

A Athènes nous étions dans un hôtel-restaurant qui a toujours cuit nos pâtes,

Ce que nous retenons de ce voyage :

3/ Août plus compliqué.

4/ Dire que le chef goûte les pâtes sinon elles sont trop dures et difficilement mangeables.

A la douane de l’aéroport, le policier m’a demandé un “document médical officiel” justifiant du fait que nous avions, dans notre bagage à main, les acides aminés (un Coolerpour Tea et du Phenylfreepour Leo). Je l’avais oublié à la maison mais il nous a laissé les produits malgré tout.

J’ai maintenant une question à poser aux parents :

Lorsque vous voyagez en hôtel, que donnez-vous comme “calories” à vos enfants, à part les pâtes ou le riz s’il vous plait?

Merci à tous pour vos réponses qui seront très utiles lors de prochains voyages!!!

Tea, Leo, Stéphane et Dalila !

Pour nous écrire : dalila452(@)hotmail.com ou via le mail lesfeuxfollets(@)phenylcetonurie.org