Pour mes 20 ans, accompagné de ma soeur : Le Japon. C’est sympa ! Et une excellente expérience même si pour un PCU, c’est un peu compliqué. Mais pas impossible.
Tuons les rêves tout de suite : ce voyage est plus orienté grand ado ou adulte. Un régime élargi est un impératif. Pour un enfant, c’est compliqué. Sauf si on dispose d’une solide organisation et d’un budget conséquent.
Commençons par l’avion. Facile, les menus végétariens sont proposés au moment de la réservation des billets. Perso, j’ai eu une poêlée de légumes avec des pâtes, une salade de crudités et un fruit en dessert. Le pain n’est pas PCU.
Sur place, il est difficile de trouver des aliments compatibles avec notre régime car la base du régime alimentaire nippon sont le riz, le poisson, et la sauce soja. Pourtant, on trouve des fruits et des légumes en quantité, mais les fruits coûtent vraiment cher, mais vraiment !
Côté boissons, ça passe : sodas et jus de fruits sont disponibles partout depuis les distributeurs et les combinis ouverts 24h/24.
On trouve même des distributeursen France . Jai trouvé un distributeur de frites chaudes à Tokyo. En même temps, c’est le Japon !
Dans les combinis, on peut trouver des chips de pommes de terre et de patates douces, des légumes déjà découpés pour une salade ou à faire sauter. Certains sont déjà marinés. Il faut alors regarder si la marinade est à base de soja ou de vinaigre. Et là, google translate est ton meilleur ami. Un check sur la quantité de protéines renseigne bien.
Il y a beaucoup de restaurants au Japon. Ce sont souvent de petites gargotes familiales. Ils mettent un exemple en plastique du plat à l’entrée, mais pas la composition des plats, par ingrédient. Ainsi, connaître la composition des plats revient à faire un escape game. Surtout qu’ils utilisent le soja et beaucoup de bouillon telle que la soupe miso : composée de soja fermeté, d’algues, de tofu et parfois de viande ou de fruits de mer, bref, pas PCU approuved!
Coté nouilles, il y a plusieurs recettes :
- à la farine de riz (elles deviennent translucides à la cuisson) ;
- au blé : nouilles pour les ramens, les udons et les sobas ;
- à la fécule de pommes de terre : possible, mais il faut trouver le restaurant qui propose des nouilles : Mitzukan harusame.
Perso, j’ai mangé des chips, des onigiris : triangle de riz fourré à l’avocat ou à la prune salée (il faut faire attention car certains sont fourrés au poulet ou au thon) et des petites barquettes de légumes, des salades d’algues cuites et des nouilles (je ne me rappelle plus le nom de ces nouilles instantanées mais elles étaient entre 1 et 2gr de prot pour 100g). Vu le prix des fruits, j’ai passé mon chemin.
Enfin, c’est pratique, on peut ramener des plats dans la chambre d’hôtel et les faire réchauffer soit au combini, soit à l’hôtel qui met à disposition des micros-ondes et des bouilloires.
Pour les acides aminés, j’avais des gourdes. Il faut obligatoirement un certificat médical traduit en anglais, écrit et non manuscrit, pour la douane car il est interdit d’importer au Japon des aliments quelconque, mais aussi des des fruits et des légumes. Les explications sont disponibles sur le site de l’ambassade du Japon en France..
Japon et phénylcétonurie
頂きます !!
ITADAKIMASU !! (on ne prononce pas le U)
C’est ainsi, après avoir joint les mains en signe de remerciements, que les japonais entament leur repas.
Tout le monde, ou presque, rêve d’un petit séjour au Japon. Mais, renforcée par les contraintes d’une langue difficile d’une écriture abstraite pour nous et la perpective d’y associer un régime PCU avec le peu d’idées qui naissent de la question : « mais, au fait, un PCU, au Japon, ça mange quoi» ont inspiré cet article.
Sinon, pour vous faire rêvez, baver : ouaip, le Japon c’est cool !
Premières contraintes :
Avantage génétique local, la PCU est très rare chez la population japonaise. Avec cela, une part minime de restaurateurs a engagé une déclinaison végan de leur carte, le plus souvent en raison de considérations commerciales en réponse des demandes de touristes occidentaux, et uniquement dans les grandes métropoles nippones.
Ainsi, on pourrait croire que concilier Japon et PCU n’est pas gagné. Pour autant, ce n’est pas perdu et un habile PCU peut finalement y trouver son compte.
Les combinis :
7 Eleven ou Lawson, ces petites supérettes de quartier que l’on peut comparer à nos framprix ou nos super-U market, sont ouvertes 24h/24. En raison des dates limites de consommation (DLC) vraiment très courtes sur l’archipel, les japonais font leur courses quotidiennement. Ainsi il est possible de trouver des salades, des fruits et des légumes très très frais, mais aussi des chips de toutes sortes !
Les fruits …. des prix qui piquent surtout le porte monnaie !!
24€ la mangue ; 328 ¥, soit 2,17€ LE poivron ou près de3€ L’orange !!??
Pourquoi ?
Le ministère de l’agriculture nippon impose un taux de sucre minimal pour les fruits. Comme les japonais aiment les choses sans défaut : seuls les fruits parfaits et conformes aux normes arrivent sur les étals. Le prix est un marqueur de cette sélection, explique que les fruits sont vendus à l’unité ou par paire.
Bah alors ? On braque une banque ou on explose son PEL avant chaque repas ?
Non, des solutions existent. Tout simplement car les japonais consomment quotidiennement peu de viande ou de poisson mais beaucoup de légumes. Le diner traditionnel se compose souvent d’une soupe miso, de riz, de légumes frais ou mariné et de quelques fruits. Ainsi, des légumes sont présents partout.
Perso, pour se désaltérer, je recommande le concombre mariné dans la saumure et le jus de citron. Vendu dans des bacs de glace, c’est croquant et frais à souhait.
Vous l’avez compris, les légumes sont souvent marinés dans la saumure ou le vinaigre de riz. Bref, faut aussi aimer le salé. Mais c’est cela aussi le Japon.
On dîne dehors ?
Les restaurants
La Loi nippone impose aux restaurateurs et d’exposer un exemple (sample) de leur plats à l’entrée de l’établissement. Ce même impératif prévaut pour la vente de bentos ou des simples paquets de biscuits. Voilà qui explique ces plats en plastique devant les restaurants comme aux rayons bentos et biscuits. Pour le PCU, ou comme moi le touriste lambda qui ne parle pas japonais, c’est un bon moyen de savoir ce qui sera dans l’assiette, mais aussi de commander facilement. Ici, le célèbre : « je veux de ça » fonctionne bien.
Je n’ai trouvé qu’un seul restaurant végan à Tokyo. Attention, il sert beaucoup de plats riches en protéines comme le tofu (lait caillé de soja ou de haricots) par exemple.
Dans les restaurants de grill, vous trouverez des légumes à griller (patate douce, oignon, courgette, …)
En revanche, s’il faut oublier les restaurants de ramens, d’okonomiyakis ou de takoyakis, trois plats traditionnels japonais. Le premier contient du miso et des œufs, le second de la viande et des œufs et le troisième désigne une grillade de poulet.
On dîne à l’hôtel ?
Il est tout à fait accepté de ramener dans sa chambre d’hôtel son diner acheter dans un combini.
Quel budget ?
Le coût de la vie est, à quelques exceptions, similaire à la France, voire inférieur pour la nourriture au restaurant… Pourvu que l’on consomme local, Ainsi, on peut faire un repas complet pour 04€ (ramens, grillade de légumes, … nota : le riz est partout).
A contrario, si vous recherchez un plat exotique pour un japonais telle que la pizza, celle-ci coûte aisément deux à trois fois plus qu’en France (pour un diamètre plus petit). Et pour les accros au pain, il existe à Tokyo et Kyoto des boulangeries françaises !!
Enfin, tout dépend donc de votre appétit ^_^
Et pour les AA, on fait quoi ?
Pour le voyage aérien, vous serez autorisé à emporter dans l’avion vos AA (en poudre ou en gourde). Mais il vous faudra impérativement un certificat médical non manuscrit du médecin qui vous suit ET d’une traduction en anglais, laquelle peut vous être très utile en traversant les services de douanes japonais. Attention, seuls les originaux sont acceptés. Inutile de présenter au douanier une photocopie ou un pdf, vous allez vous opposer à un mur nippon.
Enfin, compte tenu de l’impératif sanitaire des AA, il est possible que votre compagnie aérienne considère le surplus de poids gratuitement. Mais toutes les compagnies ne pratiquent pas ce geste commercial. Renseignez-vous.
Pour plus de renseignements : La famille SOULA
volques@gmail.com (pour le regard non PCU de séjours à Tokyo, Osaka, Kyoto et Hiroshima) et luc86.soula@gmail.com (pour le vécu plutôt PCU d’un séjour à Tokyo)